WINE ? WHAT ELSE ?

La terrasse du Logis de la Cadène Copyright Marilyn Johnson C’est une des plus anciennes institutions de la cité médiévale. Un lieu bourré de charme qui au printemps croule sous la glycine centenaire. Abdou et Marion Maarfi,  nous offraient le meilleur d'une cuisine traditionnelle dans  cette auberge née XIXe  au détour des ruelles escarpées, pavée que seule Saint-Emilion peut réserver, jusqu'à ce que la famille Boüard de Laforest se décide de la rapprocher de l'histoire, elle aussi, séculaire du Château Angélus. Le Logis de la Cadène,  versus 2015, c'est un peu le bébé de Stéphanie , longue liane blonde élégante, une des filles de la famille,  Acquis en 2013, le lieu entièrement repensé, avec de nouvelles chambres et des cuisines entièrement refaites, vient de réouvrir ses portes pendant ces derniers Primeurs. " Je suis ravie, avoue la jeune femme, les commentaires qui affluent nous font plaisir, l'équipe progresse, le projet attire beaucoup. Le lo

L'église de Mazerat dont l'angélus rythmait les travaux dans les vignes et donnera son nom au vignoble. C'était le dernier jour des Primeurs, je décidais de rencontrer quelques-uns des vignerons dont j'avais goûté les crus la semaine précédente au Château Angélus. J'avais bien remarqué lors de mon périple, l'affluence record des voitures stationnées tout autour de la propriété, même au delà, puisque les vignes alentour, se voyaient subitement envahies. Quand on pénètre la voûte en forme de coque de navire renversée du chai voulu par l'architecte Arnaud Boulain, elle apparaît curieusement rétrécie. 3000 visiteurs, entendons par visiteurs, les cavistes, les négociants, l'ensemble des prescripteurs sont au rendez-vous de Hubert de Boüard et de son cousin Jean-Bernard Grenié. A l’intérieur, l'énergie est palpable, la bonne humeur règne. Au fond un écran, une vidéo défile, où l'on peut voir les acteurs principaux jouer leur propre rôle, ent

  Ubiquité. Un don qui devrait m'habiter en cette période des Primeurs. Les cercles de dégustation se font au même rythme qu' ils se défont. Au rythme des  ambitions personnelles de leur leader plus ou moins charismatique, avec des convictions parfois aussi  floues que de représenter une jeune génération héréditaire. Certains tels que   Biodyvin  avec une vraie philosophie de la biodynamie en trame de fond,  tiennent pignon sur vigne, au château   Fonroque , fief d' Alain Moueix , qui est le premier, rappelons le, à avoir labellisé des Grands Crus Classés à Bordeaux, bien avant les magnifiques  Guiraud et Pontet-Canet , et aussi le premier  à avoir labellisé un cru de Pomerol,  Château Mazeyres . Une fois encore, je serai subjuguée par le travail effectué par ces pratiques, sur les vins de  Thierry Valette  et son  Clos Puy-Arnaud  2014, qui se démarque nettement sur les centaines d'échantillons goûtés pendant ces Primeurs. Sa muse, on la connait, une papesse de la b

Michel Rolland et le millésime 2014            Les Primeurs ne sont pas terminés, puisqu'au contraire, c'est le volet le plus important qui se prépare : la mise sur le marché de vins qui se doivent de conquérir le monde. Des primeurs 2014 un peu orphelins de l'homme qui les a boostés, bien souvent malgré lui, ce, depuis pratiquement 35 millésimes. Robert Parker, dégustateur hors pair, à qui le mondovino collera toutes sortes d'étiquettes, qui saura mettre 100 points à des vins parfois totalement opposés gustativement ( j e pense à la finesse de Pontet-Canet et à la "puissance maîtrisée d'un Pavie mais aussi qui permettra au mythe de se perpétuer (Petrus). Beaucoup pense prendre la relève, en recréant ces classements par points. Mais les temps sont révolus. Plus qu'un vin à noter, c'est d'un vin et de son patrimoine que le buveur cherche à s'emparer. Le goût seul ( il y a de moins en moins de mauvais vins ) ne suffit plus.