REIGNAC, AVENT, APRÈS !

Welcome to the show that never ends.



                                              C'est tout d'abord une croupe de star  qui culmine au pays des crus de Bordeaux, à l'ouest de l'Entre-Deux-Mers, repérée depuis longtemps par un "flying wine-maker" de la race des géants.
Quand Michel Rolland contacte  dans les années 90 le prince de la jambe de velours, un certain Yves Vatelot alias Mr Silk Epil, le choix d'une belle endormie va vite s'imposer. Reignac,  c'est d'abord un concentré des meilleurs terroirs bordelais, argilo-calcaire et argilo-graveleux, le choix va s'imposer naturellement.
Entre un château XVIe d'un classicisme discret rénové sans ostentation et une serre signée Eiffel, un pigeonnier-salle-de-dégustation unique au monde,  un vignoble de plus de 100HA aux parcelles religieusement sélectionnées,  un chai couronné par un prix de l'innovation, un directeur hors normes, on comprend pourquoi le vin, les vins, http://www.reignac.com/fr/les-vins.html vont vite sortir du lot. Les dégustateurs de la planète s'avoueront bluffés à plusieurs reprises au terme de dégustations souveraines, officielles et plus officieuses qui aplanissent  les différences de naissance, la dégustation à l'aveugle.
                         

                                 Reignac, c'est aussi un royaume guidé par un chef indien. De ces hommes qui parlent à l'oreille du végétal, qui allie l'intelligence émotionnelle à une intelligence pragmatique, un chef de tribu.
Nicolas Lesaint, ça ne s'invente pas, ingénieur agronome, botaniste fervent, blogger et photographe notable, http://blogreignac.blogspot.fr/2014/12/bien-au-chaud-dans-la-foule.html , règne en maitre tout en finesse sur son royaume de merlots,  cabernets franc et sauvignon, sémillon sur lesquels il veille avec une rigueur scientifique mais non figée.

En cette journée de Décembre qui blanchit et cisèle la lumière, la propriété se livre à une horde de visiteurs. Reignac entrouvre ses grilles (je remarquerai vite la défoncée, côté vignoble, séquelle de vendanges 14) le parking donne un aperçu rapide de l'effet Noël à Reignac, bondé.
Le vignoble anticipe le prochain millésime, les inter-rangs labourés, ensemencés. Les chais qui étirent leurs élégance teintée de vert-de-gris sont emplis d'une foule compacte qui se presse devant les traditionnels artisans d'un festin de Noël. Foies gras et champagne,  les visiteurs goûtent au son d'un groupe de jazz, puis repartent la mine réjouie la caisse de Reignac sous le bras.








Le grand ordonnancier : Nicolas Lesaint, ingénieur agronome.


La propriété grouille de toute part, un Nicolas Lesaint  mène des troupes de curieux à la cadence de sa passion, un pigeonnier siège de dégustations ordonnancées qui alternent les rouges des cuvées au blanc. Ce blanc, parlons en, une vraie révélation. Des agrumes il en a l'amertume sucrée, mais une balance déconcertante. Un vin ciselé dont la fraicheur va me surprendre, goûtée à froid en plein après-midi. De ces vins-must pour un repas de Noël, justement.
Reignac continue d'étonner encore et toujours.
De loin on peut entrevoir les bambous de la station d'épuration qui prolifèrent gaiment. Ici l'écologie intelligente rime avec beauté et paysage. A copier et s'inspirer.

Marilyn


 Toutes les photos sont les miennes
                                       

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